En avion au-dessus de Savigny sur Orge l’église Sainte Thérèse
En avion au-dessus de Savigny sur Orge l’église Sainte Thérèse édition Lapie – C’est fait, les terrains du plateau, délaissés par l’agriculture, se sont vendus et couverts de petites maisons. Avec une population grandissante, le petit village de Savigny-sur-Orge s’est transformé, comme l’ensemble des terrains proche de Paris et devient la « banlieue parisienne ». L’abbé Deutsch, curé de Savigny, s’inquiète de ne pas voir les nouveaux Saviniens du plateau trop éloignés de l’église Saint-Martin située en bas de la Gare. Il finira par obtenir de Madame Serres (épouse du propriétaire du domaine de Grand-Vaux) qu’elle cède un terrain à l’évêché. La première chapelle sera une simple baraque en bois, mais elle se révèle très vite trop petite. ( je ne possède aucune photo de cette chapelle, avis aux amateurs.). L’église, dont la première pierre est bénie le 1er avril 1928, sera construite en plusieurs étapes. D’un bâtiment simple en 1928, le presbytère et la sacristie seront construits en « Lire la suite »
Plateau de Savigny-sur-Orge – Panorama du lotissement
Plateau de Savigny-sur-Orge – Panorama du lotissement – Nous sommes dans les années 1930 et les pavillons sont de plus en plus nombreux. Après la Première Guerre mondiale, les logements de la capitale deviennent rares et le développement industriel des années 1920 amène massivement les Parisiens à chercher ailleurs pour se loger. En 1913, Savigny-sur-Orge comptait environ 1800 habitants, en 1929 la ville en compte 10.000 de plus. Bien sûr, l’ancien bourg devient bien trop petit pour loger tous ces nouveaux arrivants. D’ingénieux hommes d’affaires et sociétés immobilières l’avaient très vite compris et avaient morcelé 438 hectares de terrains en lotissements. Les terrains vendus, les marchands s’en allèrent et les nouveaux Saviniens ne tardèrent pas à s’apercevoir qu’ils avaient encore beaucoup à faire avant de posséder un gîte digne de ce nom. Le 7 janvier 1929, le préfet de Seine-et-Oise M. Bonnefoy-Sibour accompagné par le maire de Savigny M. Noël, assisté de ses adjoints et conseillers est en visite à Savigny pour constater l’avancement des travaux d’aménagement des lotissements. Un an avant cette visite et plus exactement le 15 mars 1928 la loi Sarraut à été heureusement votée et les mal lotis de Savigny-sur-Orge ont commencé à « Lire la suite »
Savigny-sur-Orge – La place du Marché dans les années 1920
Savigny-sur-Orge – la place du Marché – édition Douillet – Nous voici place Davout dans les années 1920. Sur la droite, on distingue une des statues de la fonderie de Durenne représentant les saisons et qui avaient été offertes le 20 septembre 1908 à l’occasion de l’inauguration des eaux par le conseiller municipal M. Auclair. Au loin à l’angle des rues du mail et Joliot-Curie ( anciennement rue de la Cave), le célèbre bar hôtel restaurant du coin d’Or, si souvent photographié à la belle époque et dans les années folles. Les marchands se sont installés dès l’aube sur la place Davout, mais pas n’importe comment. Pour les réguliers et les plus anciens marchands du marché, les meilleures places ont étés attribuées en début d’année leur donnant ainsi la certitude de pouvoir déballer leur marchandise dans les meilleures conditions. Pour les autres marchands, ils doivent se présenter le jour de marché devant le placier afin d’obtenir une place. Pour avoir fait les marchés avec mon frère dans les années 1970, un petit ou gros billet (selon les marchés) au placier déterminait bien souvent la bonne ou la mauvaise place.. Nous l’avions compris assez rapidement, car vendre du tissu et voilage quand vous êtes à côté du poissonnier n’est pas une mince affaire.. ! Mais revenons dans les années 1920, vous vous demandez peut-être ce que vient faire ce « Lire la suite »
Savigny-sur-Orge – Les écoles – École communale de filles – École et Asile Joséphine
Savigny-sur-Orge – les écoles – École communale de filles – édition de l’Orge A. Thévenet Savigny – Sur le fronton de ce bâtiment on peut encore lire aujourd’hui école et Asile Joséphine. Les mots Asile et école accolés peuvent choquer, mais les petites classes d’enfants en bas âges étaient appelées Salles d’asiles. Il faudra attendre 1881 pour voir les salles d’asiles remplacées par les premières écoles maternelles. Cette école et asile Joséphine est à l’initiative de ‘Aimée Leclerc (1782/1868), femme du maréchal Davout (1770/1823) et qui en fera don à la commune. L’école ouvre ses portes en 1847 et prend le prénom d’une des filles du maréchal Davout décédée en 1805 à l’âge de 1 an. Avec les années et de nombreux travaux des classes seront rajoutées pour arriver jusqu’à 4 classes dans l’école. Savigny s’agrandit et devient de plus en plus peuplé passant de 1650 habitants en 1900 à plus de 11 500 Saviniens en 1930 et surtout environ 1 400 enfants âgés de 6 à 13 ans. Avec cette population grandissante, l’école de filles Joséphine finit vraiment par devenir trop petite et en 1932 les élèves de l’école déménageront de la rue Chamberlain pour aller rue de la liberté (école Paul Bert). Grâce à google-maps une petite vue de l’immeuble plus de 100 ans après l’édition de cette carte postale.
SAVIGNY SUR ORGE Grandvaux – La Bignoche Route de Paris à Corbeil
SAVIGNY SUR ORGE Grandvaux – La Bignoche Route de Paris à Corbeil – Cette carte est assez connue et plusieurs collectionneurs ou passionnés de Savigny en ont déjà parlé et bien localisée. Nous sommes donc rue Henri Barbuse et le photographe de l’époque avait installé son appareil photo sur un trépied quasiment à l’angle de la rue Brocca. Parlons de la petite histoire qui se cache derrière ce cliché, et commençons par le photographe qui à l’époque devait demander aux passants de bien vouloir rester sur place le temps de préparer son appareil photo et surtout de rester bien immobiles au moment du clic. Même si dans les années 1900, la photographie à fait de très grands progrès la sensibilité des plaques reste encore assez faible et le temps de pose est quand même assez long (5 à 20 secondes selon les appareils). Bien sûr, on était très loin des 8 heures de pose qu’il avait fallu pour la toute première photo qui était la « vue de la fenêtre du domaine du Gras à Saint-Loup de Varennes » en 1826 prise par Nicéphore Niepce, ou les 10 minutes en 1838 de pose pour photographier le Boulevard du Temple à Paris par Louis Daguerre. Avez-vous remarqué que les cartes postales d’aujourd’hui sont pour le plus grand nombre sans « Lire la suite »
Carte postale ancienne du Bagad Dalc’h Mat de Savigny-sur-Orge
Bagad Dalc’h Mat – Affilié à la confédération Kendarc’h – Siège social : 50 rue Raoul Lebon – Savigny-sur-Orge – Photo Studio Robert. La création du Cercle Celtique DALC’H MAT date du 5 décembre 1957. Tout d’abord basé à Savigny-sur-Orge, il transférera, dès 1965, l’ensemble de ses activités à ATHIS-MONS où Monsieur René L’HELGUEN, Maire de la ville, met à sa disposition un local situé sur le stade de la cité de l’air. Le groupe, formé d’un bagad uni à un ensemble de danseurs, mais aussi de conférenciers et d’enseignants de langue bretonne, avait déjà comme objectif le maintien et le développement du patrimoine régional breton avec la musique, les danses, les conférences, etc. Il se produisit dans toute la région parisienne, développant par là même la formation culturelle et artistique de ses membres. Vous connaissez ou reconnaissez peut-être une personne sur cette photo des années 1960.. Si oui, vous pouvez peut-être nous en dire un peu plus sur ce Bagad. Pour passer le temps et donner un peu de couleur à ma journée de confinement, je me suis amusé à coloriser cette carte postale. Portez-vous bien et restez à la maison si vous le pouvez….
Carte Postale de Savigny sur Orge – Les Coteaux et les travaux de la gare
Savigny-sur-Orge – les coteaux « et les travaux de la gare » – Pas facile à prendre cette photo, le photographe de l’époque a dû monter en haut de la tourelle de la maison de la rue Joliot-Curie. En ce qui me concerne, n’ayant pas accès à cette tourelle, Google Earth fera l’affaire pour voir cette rue 100 ans après l’édition de cette carte postale. En 1903/1904, les travaux de la voirie de la nouvelle gare vont bon train et le percement du tunnel sous les voies ferrées est terminé. Ce tunnel que nous empruntons très souvent pour aller au marché de la place Davout ou au lycéen Corot remplacera l’ancien passage à niveau devenu trop dangereux. Suite aux travaux du souterrain, le portail en fer forgé de l’entrée principale de la villa des Marronniers deviendra inaccessible en se retrouvant perché à trois mètres de hauteur du niveau de la rue, ce grand portail inaccessible finira par être retiré et l’entrée se fera par l’arrière du parc. Sur cette carte postale de la belle époque, deux grandes maisons sont au premier plan, la première a été longtemps pour moi mon rendez-vous annuel chez le cardiologue du Dr Alain GENET. La seconde en deuxième plan à été longtemps dans les années 1900, le restaurant Café et Hôtel de la gare de M. Labonne. Cet hôtel est aujourd’hui la maison du docteur Msika Sarah, de l’auto école Tremplin et en partie de la pharmacie de la Gare. Un an après l’inauguration de la nouvelle gare en 1905 un fait divers fit « Lire la suite »