Savigny-sur-Orge – La place du Marché dans les années 1920

Savigny-sur-Orge - La place du Marché

Savigny-sur-Orge – La place du Marché

Savigny-sur-Orge – la place du Marché – édition Douillet – Nous voici place Davout dans les années 1920. Sur la droite, on distingue une des statues de la fonderie de Durenne représentant les saisons et qui avaient été offertes le 20 septembre 1908 à l’occasion de l’inauguration des eaux par le conseiller municipal M. Auclair. Au loin à l’angle des rues du mail et Joliot-Curie ( anciennement rue de la Cave), le célèbre bar hôtel restaurant du coin d’Or, si souvent photographié à la belle époque et dans les années folles. Les marchands se sont installés dès l’aube sur la place Davout, mais pas n’importe comment. Pour les réguliers et les plus anciens marchands du marché, les meilleures places ont étés attribuées en début d’année leur donnant ainsi la certitude de pouvoir déballer leur marchandise dans les meilleures conditions. Pour les autres marchands, ils doivent se présenter le jour de marché devant le placier afin d’obtenir une place. Pour avoir fait les marchés avec mon frère dans les années 1970, un petit ou gros billet (selon les marchés) au placier déterminait bien souvent la bonne ou la mauvaise place.. Nous l’avions compris assez rapidement, car vendre du tissu et voilage quand vous êtes à côté du poissonnier n’est pas une mince affaire.. ! Mais revenons dans les années 1920, vous vous demandez peut-être ce que vient faire ce « Lire la suite »

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Savigny-sur-Orge – Les écoles  – École communale de filles – École et Asile Joséphine

Savigny-sur-Orge – les écoles – École communale de filles – édition de l’Orge A. Thévenet Savigny – Sur le fronton de ce bâtiment on peut encore lire aujourd’hui école et Asile Joséphine. Les mots Asile et école accolés peuvent choquer, mais les petites classes d’enfants en bas âges étaient appelées Salles d’asiles. Il faudra attendre 1881 pour voir les salles d’asiles remplacées par les premières écoles maternelles. Cette école et asile Joséphine est à l’initiative de ‘Aimée Leclerc (1782/1868), femme du maréchal Davout (1770/1823) et qui en fera don à la commune. L’école ouvre ses portes en 1847 et prend le prénom d’une des filles du maréchal Davout décédée en 1805 à l’âge de 1 an. Avec les années et de nombreux travaux des classes seront rajoutées pour arriver jusqu’à 4 classes dans l’école. Savigny s’agrandit et devient de plus en plus peuplé passant de 1650 habitants en 1900 à plus de 11 500 Saviniens en 1930 et surtout environ 1 400 enfants âgés de 6 à 13 ans. Avec cette population grandissante, l’école de filles Joséphine finit vraiment par devenir trop petite et en 1932 les élèves de l’école déménageront de la rue Chamberlain pour aller rue de la liberté (école Paul Bert). Grâce à google-maps une petite vue de l’immeuble plus de 100 ans après l’édition de cette carte postale.

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Carte Postale de Savigny sur Orge – Les Coteaux et les travaux de la gare

Savigny-sur-Orge – les coteaux « et les travaux de la gare » – Pas facile à prendre cette photo, le photographe de l’époque a dû monter en haut de la tourelle de la maison de la rue Joliot-Curie. En ce qui me concerne, n’ayant pas accès à cette tourelle, Google Earth fera l’affaire pour voir cette rue 100 ans après l’édition de cette carte postale. En 1903/1904, les travaux de la voirie de la nouvelle gare vont bon train et le percement du tunnel sous les voies ferrées est terminé. Ce tunnel que nous empruntons très souvent pour aller au marché de la place Davout ou au lycéen Corot remplacera l’ancien passage à niveau devenu trop dangereux. Suite aux travaux du souterrain, le portail en fer forgé de l’entrée principale de la villa des Marronniers deviendra inaccessible en se retrouvant perché à trois mètres de hauteur du niveau de la rue, ce grand portail inaccessible finira par être retiré et l’entrée se fera par l’arrière du parc. Sur cette carte postale de la belle époque, deux grandes maisons sont au premier plan, la première a été longtemps pour moi mon rendez-vous annuel chez le cardiologue du Dr Alain GENET. La seconde en deuxième plan à été longtemps dans les années 1900, le restaurant Café et Hôtel de la gare de M. Labonne. Cet hôtel est aujourd’hui la maison du docteur Msika Sarah, de l’auto école Tremplin et en partie de la pharmacie de la Gare. Un an après l’inauguration de la nouvelle gare en 1905 un fait divers fit « Lire la suite »

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Savigny-sur-Orge – Le pont de la Brasserie sur l’Orge

Savigny-sur-Orge – le pont de la Brasserie sur l’Orge – Collection Trouillet – le photographe de l’époque s’est positionné au beau milieu de la route pour immortaliser ces huit femmes qui devaient certainement travailler à la blanchisserie installée non loin de la brasserie sur les bords de l’Orge. Difficile d’imaginer aujourd’hui que l’eau de l’Orge à la belle époque était très utilisée par les blanchisseries et par la brasserie. L’Orge à Savigny a alimenté en énergie jusqu’en 1813 le moulin Joppelin situé sur le domaine du château appartenant au maréchal Davout, ensuite le moulin d’Eckmühl qui deviendra par la suite la brasserie de la Flèche d’Or appartenant à M. Paul Briére. En 1889, l’établissement était considéré comme un modèle du genre et des mieux installés des environs de Paris avec un outillage dernier modèle comme le système Pixarry adopté par les plus grandes brasseries françaises. Malgré toutes ces technologies modernes, la brasserie fera faillite en 1891 et les 10 800 m2 de la brasserie et l’entrepôt à Paris ainsi que tout le matériel industriel seront mis en vente aux enchères pour un prix de départ de 111,100 Francs. En 1909, elle portera le nom de la flèche d’or et du Griffon et en 1925, elle sera la propriété de M. Prudhon & Cie. Après de très nombreuses péripéties et la vente des bâtiments en 1928, la ville de Savigny-sur-Orge, Viry-Châtillon et Morsang vont se mobiliser contre le futur projet de voir l’ancienne brasserie être transformée en une fabrique de nitrates métalliques et la mise en marche d’appareils de réfrigération par l’anhydrique sulfureux. La brasserie se verra quand même transformée en 1930 en une entreprise de peinture et sera démolie en 1967 pour être remplacée par un ensemble immobilier.

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Carte Postale Ancienne de Savigny-sur-Orge – Concours de pompes, rue de la Poste.

Savigny-sur-Orge – Concours de pompes, rue de la Poste. C’est un jour de fête à Savigny sur Orge, lampions et drapeaux français flottent au vent rue de la poste. À la belle époque, chaque commune avait un corps de pompiers et les concours de pompes mettaient les pompiers de différentes casernes en compétition par des exercices de rapidité, de sauvetage, ou de gymnastique. Il faut rappeler qu’à cette époque les pompes étaient actionnées à bras d’un mouvement alternatif de bas en haut sur un double levier. Souvent, dans les communes où il n’y avait pas de canalisations d’eau, les habitants, en cas d’incendie, devaient faire la chaîne avec des seaux à partir des puits pour alimenter la pompe. Ce concours de pompes était un moyen pour la population de montrer aussi sa reconnaissance aux hommes qui se dévouaient pour sa protection. On le voit souvent sur les cartes postales anciennes avec des inscriptions sur des arcs de triomphe ou sur de grandes banderoles : « Courage Devoir Hommage aux pompiers » ou « Honneur aux braves ». Difficile de reconnaître aujourd’hui cet endroit car la terrasse au-dessus du tapissier ébéniste Leemput à été remplacé par le bâtiment en brique rouge qui abritait la librairie Davout.
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Carte Postale Ancienne de Savigny-sur-Orge – Place Davoust d’hier à Aujourd’hui

Carte Postale Ancienne de Savigny-sur-Orge – Place Davoust – édition Leprunier Juvisy – Comme souvent à cette époque la tranquillité règne place Davoust et on est bien loin du tumulte que l’on connait aujourd’hui sur cette place. Les deux enfants se sont tranquillement installés au beau milieu de la rue devant l’agence immobilière de A.Gros qui deviendra une agence de la banque de la société Générale. Un peu plus loin de l’agence, l’immeuble du premier bureau de poste et télécommunications qui sera en activité de 1905 à 1956. Petite anecdote sur ce bureau de poste qui fut construit en 1905 avec les pierres de la maison de « Courte-Rente » suite à sa démolition en 1904. Un peu d’histoire sur ce domaine de Courte-Rente ( maison de Pauline) qui avait son entrée principale au 21 de l’actuelle rue Chateaubriand ( anciennement Grande Rue qui le 10 février 1906 sera rebaptisée rue Chateaubriand) en hommage au célèbre écrivain qui vécut au domaine avec sa maitresse  » Pauline de Beaumont « et où il fit la mise au point définitive de son célèbre ouvrage apologétique le « Génie du christianisme ». Une bonne centaine d’année après l’édition de cette carte postale l’endroit à peu changé comme vous pouvez le constater avec cette image Google-Maps.

 

 

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Savigny sur Orge – Rue de l’égalité sous le Pont du Chemin de Fer d’Hier à Aujourd’hui

Savigny-sur-orge – Rue de l’égalité sous le Pont du Chemin de Fer – Éditions de l’Orge A. Thévenet – Nous voici dans les années 1910 à l’angle de la rue de l’égalité et de la rue de la Martinière. À cette époque, l’endroit était calme et le passage à pied sous le tunnel était monnaie courante pour de nombreux Saviniens et Saviniennes. Il faut dire que les attelages, tombereaux et automobiles qui passaient sous le pont étaient peu nombreux. Il serait périlleux aujourd’hui d’essayer de faire la même chose surtout avec un enfant dans les bras. Pour les amateurs de voiries, on peut constater l’état de la route qui après de gros orages se couvrait de boue, la même chose se produisait dans la cote de la gare (Avenue Charles-de-Gaulle). Il y a plus de trente ans un très vieux monsieur de Savigny m’a raconté qu’après des violents orages de nombreux Saviniens descendaient à la gare en bottes, chaussures de ville à la main qu’ils chaussaient arrivés à la gare. Les bottes étaient ensuite déposées dans de simples casiers en bois installés devant la gare, bottes qu’ils récupéraient le soir pour remonter la cote. Je me rappelle de lui avoir demandé si personne ne s’était amusé un jour de lui voler ses bottes dans la journée, à ma question le vieux monsieur a redressé sa tête et avec de grands yeux écarquillés m’a simplement répondu… Non jamais, et pour quoi faire… ! … Et oui pourquoi irait-on voler des bottes à des gens qui partaient travailler… Sans vouloir polémiquer, mais je me demande simplement combien de temps resterait une paire de bottes dans les casiers aujourd’hui à la gare. ?
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