Carte Postale Ancienne de Savigny-sur-Orge – Concours de pompes, rue de la Poste.

Savigny-sur-Orge – Concours de pompes, rue de la Poste. C’est un jour de fête à Savigny sur Orge, lampions et drapeaux français flottent au vent rue de la poste. À la belle époque, chaque commune avait un corps de pompiers et les concours de pompes mettaient les pompiers de différentes casernes en compétition par des exercices de rapidité, de sauvetage, ou de gymnastique. Il faut rappeler qu’à cette époque les pompes étaient actionnées à bras d’un mouvement alternatif de bas en haut sur un double levier. Souvent, dans les communes où il n’y avait pas de canalisations d’eau, les habitants, en cas d’incendie, devaient faire la chaîne avec des seaux à partir des puits pour alimenter la pompe. Ce concours de pompes était un moyen pour la population de montrer aussi sa reconnaissance aux hommes qui se dévouaient pour sa protection. On le voit souvent sur les cartes postales anciennes avec des inscriptions sur des arcs de triomphe ou sur de grandes banderoles : « Courage Devoir Hommage aux pompiers » ou « Honneur aux braves ». Difficile de reconnaître aujourd’hui cet endroit car la terrasse au-dessus du tapissier ébéniste Leemput à été remplacé par le bâtiment en brique rouge qui abritait la librairie Davout.
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Carte Postale Ancienne de Savigny-sur-Orge – Place Davoust d’hier à Aujourd’hui

Carte Postale Ancienne de Savigny-sur-Orge – Place Davoust – édition Leprunier Juvisy – Comme souvent à cette époque la tranquillité règne place Davoust et on est bien loin du tumulte que l’on connait aujourd’hui sur cette place. Les deux enfants se sont tranquillement installés au beau milieu de la rue devant l’agence immobilière de A.Gros qui deviendra une agence de la banque de la société Générale. Un peu plus loin de l’agence, l’immeuble du premier bureau de poste et télécommunications qui sera en activité de 1905 à 1956. Petite anecdote sur ce bureau de poste qui fut construit en 1905 avec les pierres de la maison de « Courte-Rente » suite à sa démolition en 1904. Un peu d’histoire sur ce domaine de Courte-Rente ( maison de Pauline) qui avait son entrée principale au 21 de l’actuelle rue Chateaubriand ( anciennement Grande Rue qui le 10 février 1906 sera rebaptisée rue Chateaubriand) en hommage au célèbre écrivain qui vécut au domaine avec sa maitresse  » Pauline de Beaumont « et où il fit la mise au point définitive de son célèbre ouvrage apologétique le « Génie du christianisme ». Une bonne centaine d’année après l’édition de cette carte postale l’endroit à peu changé comme vous pouvez le constater avec cette image Google-Maps.

 

 

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Savigny sur Orge – Rue de l’égalité sous le Pont du Chemin de Fer d’Hier à Aujourd’hui

Savigny-sur-orge – Rue de l’égalité sous le Pont du Chemin de Fer – Éditions de l’Orge A. Thévenet – Nous voici dans les années 1910 à l’angle de la rue de l’égalité et de la rue de la Martinière. À cette époque, l’endroit était calme et le passage à pied sous le tunnel était monnaie courante pour de nombreux Saviniens et Saviniennes. Il faut dire que les attelages, tombereaux et automobiles qui passaient sous le pont étaient peu nombreux. Il serait périlleux aujourd’hui d’essayer de faire la même chose surtout avec un enfant dans les bras. Pour les amateurs de voiries, on peut constater l’état de la route qui après de gros orages se couvrait de boue, la même chose se produisait dans la cote de la gare (Avenue Charles-de-Gaulle). Il y a plus de trente ans un très vieux monsieur de Savigny m’a raconté qu’après des violents orages de nombreux Saviniens descendaient à la gare en bottes, chaussures de ville à la main qu’ils chaussaient arrivés à la gare. Les bottes étaient ensuite déposées dans de simples casiers en bois installés devant la gare, bottes qu’ils récupéraient le soir pour remonter la cote. Je me rappelle de lui avoir demandé si personne ne s’était amusé un jour de lui voler ses bottes dans la journée, à ma question le vieux monsieur a redressé sa tête et avec de grands yeux écarquillés m’a simplement répondu… Non jamais, et pour quoi faire… ! … Et oui pourquoi irait-on voler des bottes à des gens qui partaient travailler… Sans vouloir polémiquer, mais je me demande simplement combien de temps resterait une paire de bottes dans les casiers aujourd’hui à la gare. ?
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Savigny sur Orge – Place de la Gare avenue de la Gare et rue Chamberlain d’Hier à Aujourd’hui

Savigny-sur-orge – Place de la Gare avenue de la gare et rue Chamberlain – Collection Paul Allorge – Les travaux de rénovation de la rue de la gare sont au programme dans les années 1900 et on pouvait dire à cette époque que les travaux marchaient à toute vapeur. Bien sur, comme très souvent à la belle époque les travailleurs de la voirie posent fièrement la pelle à la main devant le rouleau compresseur à vapeur. Dans les années 1900, les services des ponts et chaussées de Paris et la proche banlieue sont équipés de rouleaux compresseurs Aveling et Porter bien adaptés pour la compression du macadam. Bien sur à cette époque les voitures ne sont pas nombreuses dans les rues de Savigny, mais cent ans après l’édition de cette carte postale la rue va bien changer et c’est plusieurs centaines de véhicules par jour qui passent par cet endroit du secteur de la gare provoquant très souvent des embouteillages aux heures de pointe.  
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Savigny sur Orge – La rue Nouvelle

Savigny-sur-orge – La rue Nouvelle – Quel Savinien ne connaît pas cet endroit situé à l’angle de la rue Nouvelle et de la rue Louis Mézard…! Les immeubles en Molière n’ont quasiment pas changé en plus de 100 ans. À cette époque Savigny commence à voir construire de nouveaux immeubles en bas de la gare et le jardin où jouent les enfants sera très vite remplacé par ce qui deviendra l’immeuble d’angle qui abrite aujourd’hui la boulangerie de M. Barbey et la boucherie chevaline de M. Blot. Encore une fois on peut voir toute la tranquillité qui régnait à cette époque dans cette rue de Savigny et le bon air que l’on pouvait respirer…Aujourd’hui cette rue est devenue moins sereine et surtout beaucoup plus polluée par le passage de plusieurs centaines de véhicules par jour.
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La petite gare de Savigny sur Orge en 1902

 

La petite gare de Savigny sur Orge en 1902

La petite gare de Savigny sur Orge en 1902

La gare de Savigny sur Orge en l’an MCMII (1902) – Après la catastrophe ferroviaire de Juvisy et surtout celle de Choisy-le-Roi le projet du doublement des voies est enfin décidé en mars 1901. Il faut dire que l’opinion publique de l’époque est en colère et ne comprend pas les décisions de la compagnie d’Orléans car la catastrophe ferroviaire de Choisy-le-Roi est la reproduction de celle de Juvisy et est due pour beaucoup à la rapacité et à l’égoïsme de l’omnipotente Compagnie d’Orléans. Pour mémoire le 11 novembre 1900, à onze heures du matin, le train express de Nantes tamponnait en gare de Choisy-le-Roi le train de banlieue omnibus 215, qui était en station. L’express qui marchait à ce moment-là à 75 kilomètres à l’heure, réduisit en miettes les quatre dernières voitures du train 215, dont les voyageurs étaient heureusement déjà presque tous descendus du wagon. C’est à cette circonstance que l’on doit de n’avoir pas eu plus de victimes à déplorer. La cause directe de l’accident était imputable à l’aiguilleur M. Faix qui  « Lire la suite »
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Savigny sur Orge – La rue de Champagne et le café tabac de M. Bardy d’Hier à Aujourd’hui

 

Savigny-sur-orge – La rue de Champagne – On est tous passé au moins une fois devant le café-tabac le Bardy situé à l’angle du Boulevard Aristide Briand et de la rue de Champagne mais le restaurant café tabac de M. Bardy que l’on voit sur cette carte postale était situé bien plus bas dans la rue de champagne en direction de l’avenue Fromenteau. En 100 ans les pavillons ont peu changé et on retrouve quasiment la même façade du restaurant, la façade en pierres meulières jusqu’à la marquise en verre au-dessus de la porte d’entrée. Je serais bien curieux de savoir si les propriétaires ou locataires de ces maisons savent que ces murs ont été un lieu de rencontres et d’amusement pour de nombreux Saviniens à la belle époque. Je m’imagine bien à cette époque en terrasse un beau dimanche de printemps en sirotant une bonne bière et en écoutant un bon 78 tours… La mélancolie, c’est le bonheur d’être triste.!   

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